Critique Ciné – Les Figures de l’Ombre

J’ai eu la chance de découvrir en avant-première un biopic pas comme les autres, racontant une histoire hors du commun…
Mais avant de vous en dire plus, on commence, comme d’habitude par le synopsis :

Le destin extraordinaire des trois scientifiques afro-américaines qui ont permis aux États-Unis de prendre la tête de la conquête spatiale, grâce à la mise en orbite de l’astronaute John Glenn. Maintenues dans l’ombre de leurs collègues masculins et dans celle d’un pays en proie à de profondes inégalités, leur histoire longtemps restée méconnue est enfin portée à l’écran.

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Critique Ciné – Vaïana, la légende du bout du monde

J’ai eu la grande chance d’être invité le 15 novembre dernier à une projection exceptionnelle de « Vaiana, la légende du bout du monde », le fameux « Disney de noël ».

Mais avant de vous en dire plus, on commence, comme d’habitude par le synopsis :

Il y a 3 000 ans, les plus grands marins du monde voyagèrent dans le vaste océan Pacifique, à la découverte des innombrables îles de l’Océanie. Mais pendant le millénaire qui suivit, ils cessèrent de voyager. Et personne ne sait pourquoi…
Vaiana, la légende du bout du monde raconte l’aventure d’une jeune fille téméraire qui se lance dans un voyage audacieux pour accomplir la quête inachevée de ses ancêtres et sauver son peuple. Au cours de sa traversée du vaste océan, Vaiana va rencontrer Maui, un demi-dieu. Ensemble, ils vont accomplir un voyage épique riche d’action, de rencontres et d’épreuves… En accomplissant la quête inaboutie de ses ancêtres, Vaiana va découvrir la seule chose qu’elle a toujours cherchée : elle-même.

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Critique Ciné – Doctor Strange

Lors de l’annonce du film sur Doctor Strange, je me souviens d’avoir eu une drôle d’impression… J’avais un peu peur du potentiel casse gueule d’un film avec un magicien se baladant en ville avec une cape et une tenue plutôt extravagante. Puis à nouveau, quand Marvel a annoncé avoir casté Benedict Cumberbatch pour le rôle. Pas parce que je n’ai pas confiance dans les qualités d’acteur du monsieur, bien au contraire ! Mais j’ai eu la désagréable vision d’un film qui ne serait porté que par un acteur bankable, et qui du coup, serait léger en terme de contenu.

Bref, on commence, comme d’habitude, par le synopsis :

Doctor Strange suit l’histoire du Docteur Stephen Strange, talentueux neurochirurgien qui, après un tragique accident de voiture, doit mettre son égo de côté et apprendre les secrets d’un monde caché de mysticisme et de dimensions alternatives. Basé à New York, dans le quartier de Greenwich Village, Doctor Strange doit jouer les intermédiaires entre le monde réel et ce qui se trouve au-delà, en utilisant un vaste éventail d’aptitudes métaphysiques et d’artefacts pour protéger le Marvel Cinematic Universe.

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Critique Ciné – Le Livre de La Jungle

Critique Ciné – Le Voyage d’Arlo

Il y a quelques jours, j’ai eu le grand plaisir d’assister à l’avant-première du nouveau Disney Pixar. Nommé “The Good Dinosaur“, et chez nous “Le Voyage D’Arlo“.

On attaque, comme d’habitude, avec le synopsis :

Et si la catastrophe cataclysmique qui a bouleversé la Terre et provoqué l’extinction des dinosaures n’avait jamais eu lieu ? Et si les dinosaures ne s’étaient jamais éteints, et vivaient parmi nous de nos jours ?
Arlo, jeune Apatosaure au grand cœur, maladroit et craintif, qui va faire la rencontre et prendre sous son aile un étonnant compagnon : un petit garçon sauvage, très dégourdi, prénommé Spot.

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Critique Ciné – Ant-Man

Un dieu viking, un homme en armure, un robin des bois, une espionne russe, un homme en colère… C’était déjà une drôle d’équipe ! Marvel rajoute aujourd’hui (ou plutôt réintroduit dans le Marvel Cinematic Universe) un homme fourmi. Bon ok, j’arrête avec mes traductions. Parlons d’Ant-Man.

Bref, on attaque, comme d’habitude, avec le Synopsis :

Scott Lang, cambrioleur de haut vol, va devoir apprendre à se comporter en héros et aider son mentor, le Dr Hank Pym, à protéger le secret de son spectaculaire costume d’Ant-Man, afin d’affronter une effroyable menace…

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Critique Ciné – Avengers : L’ère d’Ultron

J’ai eu le grand plaisir de découvrir le 14 avril dernier « Avengers : L’ère d’Ultron » (le titre US passe mieux, mais bon, il ne faut pas être sectaire !). Embargo oblige, je vous livre mes impressions aujourd’hui, samedi 18 avril, soit 4 jours après avoir pris une claque de Hulk dans la tronche… Quoi ? Vous ne saisissez pas l’image ? Vous pouvez donc clairement retourner à votre tricot, vous n’avez rien à faire ici.

Bref, on attaque, comme d’habitude, avec le Synopsis :

Alors que Tony Stark tente de relancer un programme de maintien de la paix jusque-là suspendu, les choses tournent mal et les super-héros Iron Man, Captain America, Thor, Hulk, Black Widow et Hawkeye vont devoir à nouveau unir leurs forces pour combattre le plus puissant de leurs adversaires : le terrible Ultron, un être technologique terrifiant qui s’est juré d’éradiquer l’espèce humaine.
Afin d’empêcher celui-ci d’accomplir ses sombres desseins, des alliances inattendues se scellent, les entraînant dans une incroyable aventure et une haletante course contre le temps…

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Critique Ciné – Imitation Game

J’ai eu la chance de découvrir fin décembre le biopic sur la vie d’Alan Turing nommé « Imitation Game ». J’ai été plutôt emballé par le film, et puis… Je me suis un peu renseigné sur Turing. On en parle après le synopsis :

1940 : Alan Turing, mathématicien, cryptologue, est chargé par le gouvernement Britannique de percer le secret de la célèbre machine de cryptage allemande Enigma, réputée inviolable.

Il n’est pas forcément aisé de raconter au travers d’un film la vie d’un mathématicien plutôt asocial. Le récit ici est particulièrement romancé, et il essaye de construire le personnage de Turing en se concentrant sur trois passages de sa vie. Son enfance dans un internant anglais, sa participation à la fabrication d’une machine permettant de craquer le code Enigma employé par les allemands pendant la seconde guerre mondiale, et enfin, la fin de sa vie, plutôt misérable, après qu’il est été accusé d’attentat à la pudeur et de déviance sexuelle pour le simple fait d’être homosexuel.

Le film pour le coup ne s’attarde pas tant que ça sur ce dernier sujet, car contrairement à ce qui est montré dans le film, Turing pendant son travail sur Enigma n’a jamais caché son homosexualité. Le scénario se concentre sur ses relations compliquées avec ses collègues et camarades de classe. Keira Knightley joue un personnage doué en mathématique, qui est un peu l’âme de Turing. Elle lui permet notamment de s’intégrer finalement dans l’équipe Enigma. Benedict Cumberbatch, est, comme à son habitude particulièrement habité par son rôle.

Le film ne raconte d’ailleurs pas que cela, il s’attarde aussi sur comment, une fois craqué, le code Enigma a été utilisé pendant la guerre. Et les décisions difficiles sur qui doit être sauvé, et quelles informations doivent être utilisées pour éviter de vendre la mèche. Turing semble, en tout cas c’est ce qui est dépeint dans ce film, avoir été particulièrement marqué par cette expérience. Il ne faut pas oublier que tout ce qui est raconté ici vient à peine d’être rendu public par les services secrets britanniques.

Comme je l’ai dit en préambule, c’est plutôt un bon biopic. Je regrette le parti pris un peu trop « romance » à mon gout. Mais je ne peux que vous le conseiller. Le film sera en salle le 28 janvier. Ne serait-ce que pour découvrir « un peu » la vie d’un mathématicien à l’origine de la machine que vous utilisez en ce moment pour me lire.

Critique Ciné – Into The Woods

Depuis déjà un petit moment, Disney essaye de revisiter son « back catalog », et surtout ses « Grands classiques » en en changeant le ton. Parfois décalé volontairement (comme « Il était une fois ») ou en essayant d’offrir une perspective différente (comme « Maléfique »). C’est avec cette impression en tête (et sans avoir vu de bande annonce) que je me suis rendu à l’avant-première d’Into The Woods… Eh bien, autant dire que je ne m’attendais pas à ce que j’allais y découvrir !

Voici le synopsis de la chose :

Les intrigues de plusieurs contes de fées bien connues se croisent afin d’explorer les désirs, les rêves et les quêtes de tous les personnages. Cendrillon, le Petit Chaperon rouge, Jack et le haricot magique et Raiponce, tous sont réunis dans un récit où interviennent également un boulanger et sa femme qui espèrent fonder une famille, mais à qui une sorcière a jeté un mauvais sort…

En préambule, je tiens à vous donner quelques infos. « Into The Woods » est basé sur une comédie musicale de Broadway, créée en 1986 par Stephen Sondheim et James Lapine, qui revisite (et c’est un point essentiel) certains contes de fées en s’inspirant notamment de l’essai du psychanalyste Bruno Bettelheim nommé chez nous « Psychanalyse des contes de fées ». Dans cet essai, l’auteur analyse les contes en montrant comment ces derniers répondent aux angoisses des enfants en les informant sur les épreuves à venir et les efforts à accomplir avant d’atteindre la maturité. Il s’attache également en particulier à de grands thèmes comme le complexe d’Œdipe ou encore la rivalité fraternelle chez les enfants.

Allez hop, une petite citation : « Tout conte de fées est un miroir magique qui reflète certains aspects de notre univers intérieur et des démarches qu’exige notre passage de l’immaturité à la maturité. Pour ceux qui se plongent dans ce que le conte de fées a à communiquer, il devient un lac paisible qui semble d’abord refléter notre image ; mais derrière cette image, nous découvrons bientôt le tumulte intérieur de notre esprit, sa profondeur et la manière de nous mettre en paix avec lui et le monde extérieur, ce qui nous récompense de nos efforts. »

Évidemment je ne savais pas tout cela avant de voir le film… Malgré tout, cela me permet de relativiser un peu mon jugement. Le film est bancal. Pourquoi ? Eh bien, on a nettement l’impression que le réalisateur (et les scénaristes) n’a pas su choisir entre le côté décalé (et comique) et le côté sérieux. Du coup, on ne sait pas trop comment prendre certaines situations. Avec le recul de quelques jours dont je dispose, je dirais que le film est plutôt drôle, et volontairement satirique envers les contes de fées et leurs personnages sans défauts. Par exemple, le prince charmant (joué par le très décalé Chris Pine) n’est ici qu’un coureur de jupons qui préfère la « chasse » aux jouvencelles au pseudo mariage idéal avec la princesse. Princesse qui elle n’est pas sure sure de ce qu’elle veut. Et le loup, joué par Johnny Depp, regarde le petit chaperon rouge avec un appétit loin d’être uniquement de l’ordre de la subsistance.

Pour clôturer, je dirais que j’ai apprécié le film, mais je ne peux me retenir de penser que ce mélange des genres aurait pu passer nettement mieux en dessin animé qu’en prises de vues réelles. Mais pour Disney, il aurait été certainement compliqué de ne pas utiliser les mêmes designs de personnages que dans les classiques existants. Si vous n’êtes pas réfractaire aux comédies musicales, vous pouvez y aller, cela vaut le coup d’être vu, dans le cas contraire, passez votre chemin.

Into The Woods, c’est pour le 28 janvier 2015.

Critique Ciné – Discount

Vous aurez peut-être du mal à voir ce film, alors, si jamais il ne passe pas dans votre coin, j’espère que vous vous souviendrez de lui lors de sa sortie en vidéo.

En attendant, en voici le synopsis :

Pour lutter contre la mise en place de caisses automatiques qui menace leurs emplois, les employés d’un Hard Discount créent clandestinement leur propre « Discount alternatif », en récupérant des produits qui auraient dû être gaspillés…

Vous l’aurez compris, on a affaire ici à une histoire de bande. Des pieds nickelés de la misère qui cherchent à faire payer le Discount alimentaire dans lequel ils ont atterris faute d’avoir soit la bonne éducation soit suite à des accidents de la vie. Faire payer quoi ? Plusieurs choses évidemment, dont le fonctionnement plus que barbare et un brin esclavagiste imposé par la manager du magasin. On n’est pas loin de Ken Loach, du coup la dites manager, jouée par Zabou, a également ses propres problèmes, et on la sent surtout victime elle aussi de son propre job. « La crise » sociale et économique est en toile de fond. Notre petit groupe du Discount prend donc ce qui est jeté pour le revendre à bas cout dans un « discount social ».

Mais en définitive, le plus important dans toutes les aventures qui nous sont racontées dans ce film, c’est surtout les relations entre les personnages et la manière dont tout cela évolue pendant la durée du film. Évidemment, les « gueules » d’acteurs que sont Corinne Masiero et Pascal Demolon apportent beaucoup à cette petite équipe. Olivier Barthelemy, lui, campe le personnage le plus revanchard et anti système du groupe, il s’adoucira au fur et à mesure.

Ce film n’est pas léger, ce n’est pas juste une comédie. Il permet d’entrevoir un bref instant ce que les hommes peuvent avoir de meilleur en eux quand ils travaillent dans le bon sens… Le sens commun. Solidaires.

Discount, c’est déjà en salle !

Discount