Critique Ciné – La Belle et la Bête (2017)

Dernier né “Live” des Grands Classiques Disney, La Belle et la Bête n’est pas vraiment une nouvelle adaptation du conte de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, mais plutôt une relecture du dessin animé Disney d’origine…
Mais avant de vous en dire plus, on commence, comme d’habitude par le synopsis :

Fin du XVIIIè siècle, dans un petit village français. Belle, jeune fille rêveuse et passionnée de littérature, vit avec son père, un vieil inventeur farfelu. S’étant perdu une nuit dans la fôret, ce dernier se réfugie au château de la Bête, qui le jette au cachot. Ne pouvant supporter de voir son père emprisonné, Belle accepte alors de prendre sa place, ignorant que sous le masque du monstre se cache un Prince Charmant tremblant d’amour pour elle, mais victime d’une terrible malédiction.

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Critique Ciné – Vaïana, la légende du bout du monde

J’ai eu la grande chance d’être invité le 15 novembre dernier à une projection exceptionnelle de « Vaiana, la légende du bout du monde », le fameux « Disney de noël ».

Mais avant de vous en dire plus, on commence, comme d’habitude par le synopsis :

Il y a 3 000 ans, les plus grands marins du monde voyagèrent dans le vaste océan Pacifique, à la découverte des innombrables îles de l’Océanie. Mais pendant le millénaire qui suivit, ils cessèrent de voyager. Et personne ne sait pourquoi…
Vaiana, la légende du bout du monde raconte l’aventure d’une jeune fille téméraire qui se lance dans un voyage audacieux pour accomplir la quête inachevée de ses ancêtres et sauver son peuple. Au cours de sa traversée du vaste océan, Vaiana va rencontrer Maui, un demi-dieu. Ensemble, ils vont accomplir un voyage épique riche d’action, de rencontres et d’épreuves… En accomplissant la quête inaboutie de ses ancêtres, Vaiana va découvrir la seule chose qu’elle a toujours cherchée : elle-même.

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Critique Ciné – Doctor Strange

Lors de l’annonce du film sur Doctor Strange, je me souviens d’avoir eu une drôle d’impression… J’avais un peu peur du potentiel casse gueule d’un film avec un magicien se baladant en ville avec une cape et une tenue plutôt extravagante. Puis à nouveau, quand Marvel a annoncé avoir casté Benedict Cumberbatch pour le rôle. Pas parce que je n’ai pas confiance dans les qualités d’acteur du monsieur, bien au contraire ! Mais j’ai eu la désagréable vision d’un film qui ne serait porté que par un acteur bankable, et qui du coup, serait léger en terme de contenu.

Bref, on commence, comme d’habitude, par le synopsis :

Doctor Strange suit l’histoire du Docteur Stephen Strange, talentueux neurochirurgien qui, après un tragique accident de voiture, doit mettre son égo de côté et apprendre les secrets d’un monde caché de mysticisme et de dimensions alternatives. Basé à New York, dans le quartier de Greenwich Village, Doctor Strange doit jouer les intermédiaires entre le monde réel et ce qui se trouve au-delà, en utilisant un vaste éventail d’aptitudes métaphysiques et d’artefacts pour protéger le Marvel Cinematic Universe.

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Critique Ciné – Le Livre de La Jungle

Critique Ciné – Le Voyage d’Arlo

Il y a quelques jours, j’ai eu le grand plaisir d’assister à l’avant-première du nouveau Disney Pixar. Nommé “The Good Dinosaur“, et chez nous “Le Voyage D’Arlo“.

On attaque, comme d’habitude, avec le synopsis :

Et si la catastrophe cataclysmique qui a bouleversé la Terre et provoqué l’extinction des dinosaures n’avait jamais eu lieu ? Et si les dinosaures ne s’étaient jamais éteints, et vivaient parmi nous de nos jours ?
Arlo, jeune Apatosaure au grand cœur, maladroit et craintif, qui va faire la rencontre et prendre sous son aile un étonnant compagnon : un petit garçon sauvage, très dégourdi, prénommé Spot.

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Critique Ciné – Ant-Man

Un dieu viking, un homme en armure, un robin des bois, une espionne russe, un homme en colère… C’était déjà une drôle d’équipe ! Marvel rajoute aujourd’hui (ou plutôt réintroduit dans le Marvel Cinematic Universe) un homme fourmi. Bon ok, j’arrête avec mes traductions. Parlons d’Ant-Man.

Bref, on attaque, comme d’habitude, avec le Synopsis :

Scott Lang, cambrioleur de haut vol, va devoir apprendre à se comporter en héros et aider son mentor, le Dr Hank Pym, à protéger le secret de son spectaculaire costume d’Ant-Man, afin d’affronter une effroyable menace…

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Critique Ciné – Avengers : L’ère d’Ultron

J’ai eu le grand plaisir de découvrir le 14 avril dernier « Avengers : L’ère d’Ultron » (le titre US passe mieux, mais bon, il ne faut pas être sectaire !). Embargo oblige, je vous livre mes impressions aujourd’hui, samedi 18 avril, soit 4 jours après avoir pris une claque de Hulk dans la tronche… Quoi ? Vous ne saisissez pas l’image ? Vous pouvez donc clairement retourner à votre tricot, vous n’avez rien à faire ici.

Bref, on attaque, comme d’habitude, avec le Synopsis :

Alors que Tony Stark tente de relancer un programme de maintien de la paix jusque-là suspendu, les choses tournent mal et les super-héros Iron Man, Captain America, Thor, Hulk, Black Widow et Hawkeye vont devoir à nouveau unir leurs forces pour combattre le plus puissant de leurs adversaires : le terrible Ultron, un être technologique terrifiant qui s’est juré d’éradiquer l’espèce humaine.
Afin d’empêcher celui-ci d’accomplir ses sombres desseins, des alliances inattendues se scellent, les entraînant dans une incroyable aventure et une haletante course contre le temps…

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Critique Ciné – Les Nouveaux Héros

Les Nouveaux Héros (Big Hero 6) c’est le long métrage animé Disney pour cette année. Il a la difficile mission de succédé au succès planétaire qu’a été « La Reine des Neiges ». Est-ce réussi ? On en parle après le synopsis :

Un petit génie de la robotique nommé Hiro Hamada découvre qu’un complot criminel menace de détruire la ville de San Fransokyo. Avec l’aide de son plus proche ami, Baymax le robot infirmier, et de ses compagnons qu’il va transformer en une bande de superhéros high-tech, Hiro va tout faire pour sauver la ville et sa population de l’infâme Yokai…

Recadrons d’abord un petit peu. Big Hero 6 est une série de comics Marvel assez peu connue chez nous qui s’inspirait très librement de la culture Pop Japonaise. Voici une image tirée de la série d’origine, et une autre plus récente :

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Comme vous pouvez le voir, on est très proche du trait « Manga ». Evidemment, chez Disney, on s’est autorisé une grande liberté avec le matériel d’origine (avec l’aval de Marvel cela va de soi). Le trait reste très Japonisant mais on retrouve malgré tout la pâte des animateurs de la Reine des Neiges. L’univers est ultra coloré et la ville de San Fransokyo (vous aurez compris le mélange) regorge de détails.

Exit la grande violence du propos d’origine, et on se concentre sur les fondamentaux Disney. On part donc d’une tragédie et on tisse là- dessus une histoire de revanche, avec un travail méticuleux sur le deuil et sur l’amitié. Il s’agit donc d’une « Origin Story » pour ce groupe d’héros, qui se cimente autour d’Hiro et du malheur qui le frappe. Notre équipe se compose d’un surdoué (Hiro), d’ingénieurs variés (Go go, Wasabi, Honey Lemon) issus de l’université locale et d’un fan (Fred). Et il y a aussi Baymax, la création du frère d’Hiro, un robot conçu comme un ballon de baudruche qui est censé être une sorte d’infirmier, là pour vous aider à surmonter vos soucis de santé.

Le vrai sujet du film reste l’évolution du caractère d’Hiro ; quand l’histoire commence Hiro est un adolescent surdoué n’en faisant qu’à sa tête qui évolue vers un personnage plus « adulte » qui a appris à faire la part des choses. Le méchant du film, lui, nous montre ce qu’aurait pu être Hiro s’il avait laissé libre court à sa revanche.

L’un des réalisateurs (Don Hall) et le producteur (Roy Conti) du film étaient présents lors de l’avant-première. Nous avons appris que la conception du scénario avait pris plus de temps que prévu. Les animateurs ont pu prendre ainsi leur temps pour préparer la ville, mais aussi les animations et les éclairages du film. Et cela se ressent à l’écran, avec une vivacité dans l’animation rarement égalée, mais également sur le travail d’éclairage des différentes scènes d’actions. Le tout avec énormément de détails sur les environnements. Du grand art !

Vous l’aurez compris, c’est une belle réussite. Ce mélange Disney/Marvel marche à plein. On a affaire à un vrai mix entre une « Origin Story » à la Marvel et des personnages Disney toujours très attachants. Le tout avec une réalisation au top. A voir évidemment !

Les Nouveaux Héros (Big Hero 6), c’est en salle le 11 février.

Ou l’on reparle des 4 Fantastiques

Oubliés les deux films avec Captain America (Chris Evans) en Human Torch, oubliée la taille ridicule de la Chose… Oublié aussi le fantastique corps de Suzanne Storm (Jessica Alba) qui devient trop souvent invisible !

Revoici la famille préférée de l’écurie Marvel, dans un reboot qui s’annonce (à la vision de cette bande annonce) plus sombre que leurs précédentes aventures. Au manette on retrouve Josh Trank a qui l’on doit le très bon “Chronicles“. Et voici le reste de la distribution :

Miles Teller -> Reed Richards / Mr. Fantastic
Kate Mara -> Sue Storm / The Invisible Woman
Michael B. Jordan -> Johnny Storm / The Human Torch
Jamie Bell -> Ben Grimm / The Thing

Je vous laisse avec le trailer :

Critique Ciné – Into The Woods

Depuis déjà un petit moment, Disney essaye de revisiter son « back catalog », et surtout ses « Grands classiques » en en changeant le ton. Parfois décalé volontairement (comme « Il était une fois ») ou en essayant d’offrir une perspective différente (comme « Maléfique »). C’est avec cette impression en tête (et sans avoir vu de bande annonce) que je me suis rendu à l’avant-première d’Into The Woods… Eh bien, autant dire que je ne m’attendais pas à ce que j’allais y découvrir !

Voici le synopsis de la chose :

Les intrigues de plusieurs contes de fées bien connues se croisent afin d’explorer les désirs, les rêves et les quêtes de tous les personnages. Cendrillon, le Petit Chaperon rouge, Jack et le haricot magique et Raiponce, tous sont réunis dans un récit où interviennent également un boulanger et sa femme qui espèrent fonder une famille, mais à qui une sorcière a jeté un mauvais sort…

En préambule, je tiens à vous donner quelques infos. « Into The Woods » est basé sur une comédie musicale de Broadway, créée en 1986 par Stephen Sondheim et James Lapine, qui revisite (et c’est un point essentiel) certains contes de fées en s’inspirant notamment de l’essai du psychanalyste Bruno Bettelheim nommé chez nous « Psychanalyse des contes de fées ». Dans cet essai, l’auteur analyse les contes en montrant comment ces derniers répondent aux angoisses des enfants en les informant sur les épreuves à venir et les efforts à accomplir avant d’atteindre la maturité. Il s’attache également en particulier à de grands thèmes comme le complexe d’Œdipe ou encore la rivalité fraternelle chez les enfants.

Allez hop, une petite citation : « Tout conte de fées est un miroir magique qui reflète certains aspects de notre univers intérieur et des démarches qu’exige notre passage de l’immaturité à la maturité. Pour ceux qui se plongent dans ce que le conte de fées a à communiquer, il devient un lac paisible qui semble d’abord refléter notre image ; mais derrière cette image, nous découvrons bientôt le tumulte intérieur de notre esprit, sa profondeur et la manière de nous mettre en paix avec lui et le monde extérieur, ce qui nous récompense de nos efforts. »

Évidemment je ne savais pas tout cela avant de voir le film… Malgré tout, cela me permet de relativiser un peu mon jugement. Le film est bancal. Pourquoi ? Eh bien, on a nettement l’impression que le réalisateur (et les scénaristes) n’a pas su choisir entre le côté décalé (et comique) et le côté sérieux. Du coup, on ne sait pas trop comment prendre certaines situations. Avec le recul de quelques jours dont je dispose, je dirais que le film est plutôt drôle, et volontairement satirique envers les contes de fées et leurs personnages sans défauts. Par exemple, le prince charmant (joué par le très décalé Chris Pine) n’est ici qu’un coureur de jupons qui préfère la « chasse » aux jouvencelles au pseudo mariage idéal avec la princesse. Princesse qui elle n’est pas sure sure de ce qu’elle veut. Et le loup, joué par Johnny Depp, regarde le petit chaperon rouge avec un appétit loin d’être uniquement de l’ordre de la subsistance.

Pour clôturer, je dirais que j’ai apprécié le film, mais je ne peux me retenir de penser que ce mélange des genres aurait pu passer nettement mieux en dessin animé qu’en prises de vues réelles. Mais pour Disney, il aurait été certainement compliqué de ne pas utiliser les mêmes designs de personnages que dans les classiques existants. Si vous n’êtes pas réfractaire aux comédies musicales, vous pouvez y aller, cela vaut le coup d’être vu, dans le cas contraire, passez votre chemin.

Into The Woods, c’est pour le 28 janvier 2015.