Miss Liberty at Sunset

En guise de teaser, je vous offre une petite photo tirée de mon séjour de juin dernier dans la ville qui ne dort jamais… New York !

Je compte faire un post par jour passé sur place, avec un petit laïus sur les lieux visités, histoire d’être complet, donc… Stay Tune !

Miss Liberty at sunset

Premières images de Thor : The Dark World

Après Iron Man 3, qui sort demain, Marvel déroule sa “Phase 2” en proposant dés aujourd’hui le teaser de Thor : The Dark World… Pour le moment, on ne dispose que de ce trailer, des trois images qui suivent, et du synopsis :

Thor se bat pour restaurer l’ordre à travers l’univers… Mais une ancienne race menée par le menaçant Malekith revient pour précipiter l’univers dans les ténèbres. Face à un ennemi auquel même Odin et Asgard ne peuvent résister, Thor doit s’embarquer dans son plus périlleux voyage jusqu’à ce jour, au cours duquel il retrouvera Jane Foster et sera contraint de tout sacrifier pour sauver l’humanité.

Cela semble partir dans un sens intéressant. Je ne connais pas très bien la mythologie de ce héros en particulier, du coup, je suis grandement client !

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Critique Ciné – Iron Man 3, Tony dans ses oeuvres

Pour Disney/Marvel, produire un film de super héros après la tornade Avengers (et la fameuse “Phase 1”), cela relève du défi. Avengers à tout même fait tomber un certain nombre de records, et la recette avait plutôt bien fonctionnée. Du coup, c’est avec un regard un peu plus critique que les fans attendent ce nouveau Iron Man. Allez, on commence par le synopsis:

Tony Stark, l’industriel flamboyant qui est aussi Iron Man, est confronté cette fois à un ennemi qui va attaquer sur tous les fronts. Lorsque son univers personnel est détruit, Stark se lance dans une quête acharnée pour retrouver les coupables. Plus que jamais, son courage va être mis à l’épreuve, à chaque instant. Dos au mur, il ne peut plus compter que sur ses inventions, son ingéniosité, et son instinct pour protéger ses proches. Alors qu’il se jette dans la bataille, Stark va enfin découvrir la réponse à la question qui le hante secrètement depuis si longtemps : est-ce l’homme qui fait le costume ou bien le costume qui fait l’homme ?

Après un second épisode clairement en dessous, et la déferlante Avengers, le super héros en armure de Marvel est de retour sur le grand écran. C’est toujours Robert Downey Jr. qui tient le rôle titre, et il faut avouer que cela lui va comme un gant. Shane Black, le réalisateur, est connu pour avoir écrit le scénario du premier “L’arme fatale” et avoir recréé à lui tout seul le genre du Buddy Movie. Il connait d’ailleurs Robert Downey Jr. car il l’a fait renaître de ces cendres dans le film “Kiss Kiss Bang Bang” dont je conseille la vision à tout le monde. Les seconds rôles du premier et du second opus sont tous de retour, comme la délicieuse Gwyneth Paltrow, ou le réalisateur des deux premiers Iron Man, Jon Favreau, dans son petit rôle de garde du corps.

On sent bien l’influence de Shane Black et de “son” cinéma des années 80, les protagonistes sont souvent à deux, à maintenir la discussion avec un rythme très “Buddy Movie“. Ce nouvel Iron Man renoue avec la recette du premier opus, et est donc naturellement plus centré sur Tony Stark, et les ennemis qu’il a pu ce faire dans son passé de vendeur d’armes milliardaire. Je ne m’étendrais pas plus sur le scénario, car je n’aime pas spoiler mes lecteurs. Je finirais cette partie en disant que vous verrez Tony dans des situations nouvelles, et que ce personnage reste décidément bien sympathique !

Ce nouvel opus, peut-être le dernier avec Robert Downey Jr., est plutôt bien maitrisé, on sent que Marvel connait bien sa propre recette. On passe un bon moment, bourré d’action, d’humour avec un twist plutôt intéressant par rapport à la mythologie du personnage. Malgré tout, je pense que les fans de comics vont certainement hurler à la vue de certains personnages ou certaines scènes. Bref ! Du bon Iron Man, mais on arrive tout de même au bout d’un cycle et le scénario renforce bien cette impression. On peut tout de même être déçu que les scénaristes n’arrivent toujours pas à rendre le véritable conflit qui anime ce personnage. La fin du générique (et je conseille comme d’habitude de rester jusqu’a la fin) nous informe que de toute façon “Tony Stark Will Return“.

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Critique Ciné – L’écume des jours, Noir c’est noir !

Comme beaucoup d’entre vous, j’avais trouvé cohérent que ce soit Michel Gondry qui s’attelle à la lourde tâche de réaliser une adaptation cinématographique de « L’écume des jours » de Boris Vian. Dans le cadre du Club 300 Allociné, j’ai eu la chance de découvrir ce film, en présence de son réalisateur il y a peu. On commence, comme d’habitude, avec le synopsis :

L’histoire surréelle et poétique d’un jeune homme idéaliste et inventif, Colin, qui rencontre Chloé, une jeune femme semblant être l’incarnation d’un blues de Duke Ellington. Leur mariage idyllique tourne à l’amertume quand Chloé tombe malade d’un nénuphar qui grandit dans son poumon. Pour payer ses soins, dans un Paris fantasmatique, Colin doit travailler dans des conditions de plus en plus absurdes, pendant qu’autour d’eux leur appartement se dégrade et que leur groupe d’amis, dont le talentueux Nicolas, et Chick, fanatique du philosophe Jean-Sol Partre, se délite.

Qu’il est difficile de parler de ce film… Ce qui explique mon retard flagrant par rapport aux autres critiques d’ors et déjà disponibles sur la toile. Je vais commencer en vous disant que je n’ai pas lu le roman de Boris Vian. Du coup, je ne saurais dire si l’adaptation est fidèle à l’oeuvre d’origine. Du coup, j’ai surtout vu un film de Gondry. Et la, et bien… Pas de surprise réelle, on retrouve la mise en scène de bric et de broc habituelle des productions françaises de Michel Gondry. La Science des rêves laisse d’ailleurs entrevoir clairement ce que peut être l’écume des jours façon Gondry. Il propose ici un film de cinéma “Total”. J’entends par la qu’il use et abuse de tous les outils que le cinéma met a sa disposition, et essaye d’en tirer ce qu’il lui faut pour rendre à l’écran les images qu’il a dans sa tête. C’est assez déroutant, parfois drôle, mais c’est toujours original. Il créé donc un Paris alternatif, un monde alternatif dans lequel il fait évoluer l’histoire tragique de Colin (Romain Duris, fidèle à lui même) et Chloé (Audrey Tautou, qui tiens la un de ces meilleurs rôles). Tragique, c’est clairement le mot, tant cette histoire est dure, noire et profondément oppressante.

L’univers si fantastique, pratique et délicieusement rêveur du film se trouve ainsi transformé par cette noirceur. Les décors devenant une expression de plus du malheur qui s’abat sur le couple. L’appartement si drôle de Colin se rétrécit sur les personnages, les couleurs vive et le soleil disparaissant peu à peu, le film se clôturant presque en film noir et blanc muet. Les seconds rôles, qui semblent parfois vivre leur vie (peut-être est-ce le cas dans le roman) sont présent sans l’être. Gad Elmaleh est très bon dans son rôle de fan ultime de Jean-Sol Partre par exemple. Il semblerait que le roman de Boris Vian s’intéressait un peu plus à eux d’ailleurs, mais cela parait logique pour une adaptation. On a tout de même l’impression que les rôles ont été un peu travaillé et tordu pour correspondre à leurs acteurs respectifs. Omar fait du Omar, Duris fait du Duris, etc. Pour moi les meilleurs acteurs de ce film étant (par ordre de préférence) Audrey Tautou, Gad Elmaleh et Aïssa Maïga.

Je conseillerais presque de voir le film plusieurs fois, mais moi même je ne serait pas capable de le faire ! Donc je vais simplement vous dire de la voir, mais de vous armer le plus possible, car il est assez dur, et on n’en sort pas triste… Mais sec.

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The Lone Ranger, La chevauchée fantastique de Johnny Depp

J’ai eu la chance, dans le cadre du Disney Social Club, de découvrir deux extraits d’une dizaine de minute de la prochaine co-production Disney/Bruckheimer, nommée The Lone Ranger. Avant de vous livrer ce que la vision de ces quelques 20 minutes de divertissement hollywoodien, un peu d’histoire… The Lone Ranger est un personnage de fiction, inventé aux US dans les années 30 pour une série radiophonique. Si le personnage est plutôt très peu connu chez nous, il est une véritable icône de la pop culture américaine. Du coup il existe déjà bon nombre d’adaptions à la télé, au cinéma, en comics, et même un vieux jeu vidéo sur NES.

Cette nouvelle adaptation sera donc réalisée pour le compte de Disney par Gore Verbinski (a qui l’on doit déjà les trois premiers Pirates des Caraïbes). Une grande partie de l’équipe des Pirates des Caraïbes travaille sur ce nouveau film. Voici déjà le synopsis :

Tonto, guerrier indien, raconte l’histoire méconnue qui a transformé John Reid, un ancien défenseur de la loi, en un justicier légendaire. Ces deux héros à part vont devoir apprendre à faire équipe pour affronter le pire de la cupidité et de la corruption.

Sans vouloir présager de la qualité finale du film, j’ai trouvé les deux extraits agréables. Evidemment, il n’y a rien de bien révolutionnaire, que ce soit dans la mise en scène ou dans l’action. Johnny Depp campe un personnage moins volubile que Jack Sparrow, mais tout de même très proche au niveau du jeu. Arnie Hammer en cowboy de la ville apprenant la dure vie de l’ouest est crédible, et le reste du casting est à l’avenant, avec Ruth Wilson, William Fichtner, Barry Pepper, James Badge Dale, Ruth Wilson, Tom Wilkinson et Helena Bonham Carter ! Je n’ai malgré tout pas pu m’empêcher, surtout à la vision de la bande annonce qui suit, de faire la comparaison avec Pirates des Caraïbes. Le cocktail semble le même, avec les poncifs habituels en terme de divertissement US… Avec le moins de sang possible. On est clairement chez Disney, et on le reste !

J’irais malgré tout avec plaisir voir ce film lors de sa sortie en salle chez nous, le 7 août 2013.

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Critique Ciné – The Croods, Ma caverne est la plus originale !

Dans le cadre du Club 300 Allociné, j’ai eu l’occasion de voir plusieurs films d’animation. Ceux des génies de chez Pixar, ou ceux du grand ancien Disney (qui est maintenant bien plus proche de Pixar que jamais). Le film dont je vais vous parler ce soir est du troisième larron. Dreamworks Animation. Ceux la sont connus notamment pour les 4 Shrek, et le très moyen Chat Potté (même si ce cabot de Banderas reste très drôle dans son interprétation). Son titre ? The Croods. En voici le pitch :

Lorsque la caverne où ils vivent depuis toujours est détruite et leur univers familier réduit en miettes, les Croods se retrouvent obligés d’entreprendre leur premier grand voyage en famille. Entre conflits générationnels et bouleversements sismiques, ils vont découvrir un nouveau monde fascinant, rempli de créatures fantastiques, et un futur au-delà de tout ce qu’ils avaient imaginé. 
Les Croods prennent rapidement conscience que s’ils n’évoluent pas… ils appartiendront à l’Histoire.

Vous ne sortirez pas grandi après avoir vu ce film d’animation. Mais cela ne sous-entend pas que vous passerez un mauvais moment, bien au contraire. Au centre de l’aventure d’une famille de Flinstone moderne, se trouve la lutte vieille comme le monde entre la force brute et la réflexion. Les Croods sont une famille d’hommes des cavernes qui suivent la sacro sainte règle édictée par le patriarche de la famille : “Ne jamais être curieux, car être curieux mène à la mort !”. Ils passent donc une partie de leurs journées à courir dans un style très “ovalie” après le “petit-déjeuner“. A la nuit tombée, ils se cachent dans leur cave, avec comme seule divertissement les histoires du patriarche, Grug, qui content toujours les aventures d’une jeune fille trop curieuse, et qui finit toujours par la mort de la dite jeune fille.

Evidemment, la dite jeune fille, c’est un peu Eep, la grande de la famille Croods. C’est elle qui déclenche le Road Trip des Croods. Car sa curiosité va la faire rencontrer le jeune “Guy” (à prononcer à l’anglaise, la traduction en français donnerait plutôt “ce mec” ou “le type”). Ce dernier, fervent adepte de l’utilisation de son cerveau, va leur apprendre une bien triste nouvelle. En effet leur monde sera bientôt détruit, et que leur seul espoir sera de filer vers les hauteurs. L’aventure commence alors, bourrée d’animaux plus improbables les uns que les autres. Dont un tigre a dent de sabre géant plus que mignon… Bref, vous passerez un moment non pas inoubliable, mais au moins divertissant. Les créateurs de Madagascar, sans complexes, restent sur la recette de la franchise précédente, sans apporter beaucoup de nouveautés.  M’enfin, qu’attendre de plus d’un film d’animation destiné au plus grand nombre, dans lequel on invente le “câlin” ? A défaut de vraiment faire travailler l’intellect du spectateur. A voir donc, en VO car la VF est lamentable et oblitère une grande partie du contenu plus “adulte”… Comme d’habitude !

 

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#TesteurSosh, bilan de la première semaine

Après une premier semaine du programme #TesteurSosh, il est déjà temps de faire un premier bilan, autour des avis que j’ai déjà publiés sur le site du programme… Le Sony Xperia Z est un téléphone qui s’apprivoise, que ce soit au niveau de son Form Factor que de ses possibilités propriétaires. La forme, qui peut paraître banale, devrait malgré tout attirer la convoitise de vos amis et collègues par sa finesse et ses matières “nobles”. L’écran aussi bien entendu, mais nous en parlerons semaine prochaine. La prise de photos et la gestion de ces dernières sont l’un des points mis en avant par Sony. En même temps, cela fait un peu partie de leur héritage.

Si l’on peut être (comme moi) un peu déçu par l’appareil photo en lui même, il est malgré tout doté de quelques effets directs assez réussis. La partie album, quant à elle, est assez réussie, je vous laisse d’ailleurs en juger dans mon petit test de cette application estampillée Sony.

Je remercie mes followers et amis de leur soutien, et invite ceux qui me découvre de me soutenir, en allant sur mes avis et en cliquant sur le boutons “J’aime” et “Tweeter“.

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Critique Ciné – The Place Beyond The Pines, Sins of the father

Dans le cadre du Club 300 Allociné, on peut voir toute sorte de films… Parfois comique sans raison, parfois ennuyeux par choix. Cette fois ci, j’ai eu le privilège de découvrir « The Place Beyond The Pines », le nouveau film de Derek Cianfrance. On commence, comme d’habitude, avec le synopsis du film que j’ai volontairement écourté, car trop longue à mon gout :

Cascadeur à moto, Luke est réputé pour son spectaculaire numéro du «globe de la mort». Quand son spectacle itinérant revient à Schenectady, dans l’État de New York, il découvre que Romina, avec qui il avait eu une aventure, vient de donner naissance à son fils… Pour subvenir aux besoins de ceux qui sont désormais sa famille, Luke quitte le spectacle et commet une série de braquages. Chaque fois, ses talents de pilote hors pair lui permettent de s’échapper. Mais Luke va bientôt croiser la route d’un policier ambitieux, Avery Cross, décidé à s’élever rapidement dans sa hiérarchie gangrenée par la corruption.

Le film commence par un plan séquence on l’on suit Ryan Gosling de dos, alors qu’il traverse ce qui semble être une fête foraine d’une petite ville de l’état de New York. Il finit dans la tente ou se déroule son travail. En effet, son personnage, Luke est cascadeur de profession. Il trompe la mort chaque soir monté sur une moto dans une cage de métal sphérique. Pour renforcer un passé qui doit sembler trouble son corps est recouvert, comme sa bécane, de multiple peintures de guerre. Ce job de forain laisse entendre qu’il est toujours sur la route. Evidemment, tout cela change lorsqu’il découvre que la fille (Eva Mendes) avec lequel il avait eu une aventure l’année d’avant a mis au monde en son absence son fils. Il décide donc de changer de vie pour essayer de contribuer à la vie de sa petite famille. Sauf que ce n’est pas si simple, lorsque vous n’avez pas de travail, et que la dite belle est déjà avec un autre homme. C’est sur ces entrefaites que Luke tombe sur le très classique ami de l’ombre… Interprété ici par l’excellent Ben Mendelsohn. Ce dernier lui fournit le gite, le couvert, et un moyen de trouver facilement de l’argent, en braquant des banques… Evidemment le côté sombre revient vite à la charge, et lors d’un braquage, Luke croise la route d’Avery (Bradley Cooper).

La première chose qui frappe, c’est que le personnage de Ryan Gosling est une copie presque conforme de son rôle dans Drive. Même inexpressivité même manque de dialogue, avec les silences pesants qui peuvent parfois être un peu longs. Mais également même psychologie limite, avec les explosions de violence parfois incompréhensibles. Son partenaire de l’ombre, Robin, interprété de main de maitre par Ben Mendelson lui arrive un peu vite, même si il sera présent durant les deux parties du film. Le personnage de Bradley Cooper est lui aussi tiraillé entre son père et ses propres désirs. Le personnage d’Eva Mendes n’a par contre que très peu d’épaisseur… En effet, elle traverse le film sans vraiment laisser de trace. Et sans dévoiler l’intrigue, je ne peux pas au moins les personnages joués par Dane DeHaan et Emory Cohen sont très réussis et interprété à la perfection. Mais encore une fois, c’est un film sur les pères, et comment les actions du père influencent plus ou moins le futur des fils. Ou encore, comment les fissures et les erreurs de la génération précédente ont des répercutions des mois, des années et même des décennies après.

J’imagine que d’autre spectateurs pourraient voir dans ce film une vision de la disparition du rêve américain. A un moment du film le personnage de Bradley Cooper, Avery, précise qu’il a choisi la police parce qu’il voulait que la justice est une forme tangible, et qu’elle ne reste pas une idée. En définitive Luke et Avery se perdent tous les deux en essayant de faire quelque chose de bien de leur vie. Si la chute de Luke est visible, celle d’Avery est plus interne, car elle vient en réponse à l’héritage de son propre père. Tous les éléments nécessaires sont présents. Les turpitudes la classe moyenne, les conflits familiaux et générationnels, les relations (ou le manque de relation) entre les pères et les fils construisent une histoire certes simple, mais qui est relativement bien racontée. Je dis relativement car le film mériterait clairement un peu plus d’épaisseur sur certains personnages, et surtout un montage moins contemplatif. Même si les plans de l’état de New York sont réussis, et l’ambiance de la petite ville de Schenectady est très bien retranscrite.

Le nouveau film de Derek Cianfrance est une déchirante histoire de pères et de fils, matinée d’une réflexion sur la manière dont les péchés du père influencent ceux du fils. C’est un film complexe, qui aurait certainement mérité un montage un poil plus énergique. Mais l’histoire mérite d’être contée, et nous place devant nos propres responsabilités de la bonne manière. A voir donc, mais attention, avec une petite réserve sur les longueurs.

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Critique Ciné – Cloud Atlas, Cloudy, with a chance of WTF

Après un passage relativement rapide dans les salles obscures américaines, le dernier nés des Wachowski (Lana et Andy, accompagné ici de Tom Tykwer) arrive « enfin » en France. Annoncé comme une révolution par la production, qu’en est-il vraiment de ce pseudo film de SF plus ou moins choral ? On en cause après le synopsis :

À travers une histoire qui se déroule sur cinq siècles dans plusieurs espaces temps, des êtres se croisent et se retrouvent d’une vie à l’autre, naissant et renaissant successivement… Tandis que leurs décisions ont des conséquences sur leur parcours, dans le passé, le présent et l’avenir lointain, un tueur devient un héros et un seul acte de générosité suffit à entraîner des répercussions pendant plusieurs siècles et à provoquer une révolution. Tout, absolument tout, est lié.

J’ai lu beaucoup de choses concernant ce film, mais assez peu proche de ce que j’ai ressenti en sortant de la salle après l’avant-première organisée par le distributeur et Allociné. Bien sûr, j’avais déjà compris que c’était un fil maudit. Les Wachowski ayant eu du mal à trouver le budget pour ce film, basé sur un roman renommé inadaptable. Pour autant d’autres ont déjà réussi cet exploit. Malheureusement pour ce Cloud Atlas, le seul exploit qu’il a réussi à mes yeux, c’est d’être instantanément ennuyeux. On pourrait sans doute imputer cet exploit aux très mauvais niveaux des acteurs sur ce film, comme si eux aussi, n’avait pas compris son but. Mais c’est certainement l’écriture qui pèche, les personnages n’étant que très rarement suffisamment intéressants pour que j’arrive à m’y attacher. Peut être à l’exception du personnage anglais joué par Jim Broadbent, dont l’histoire m’a au moins fait sourire.

L’histoire en elle-même est dans le plus pur style SF bas de gamme, avec en exergue que notre évolution en temps qu’espèce n’est qu’une succession de manières (plus ou moins perfectionnées) d’avilir notre prochain (ou nos créations). Ce propos simpliste se retrouve donc compliqué par un mixage de scènes racontant les mêmes choses en rythme… On passe d’une phase sur l’amour, à une phase sur l’exploitation, puis une autre sur la rébellion, etc.) Cela s’enchaine de la pire des manières, souvent bien trop vite, et du coup on est assez vite laissé sur le carreau. Surtout que toutes les époques ne servent pas toujours le propos de la même manière. Parfois même elles paraissent inutiles… La faute certainement au partage des dites scènes entre les trois réalisateurs, qui rend la chose plus que bancale d’un point de vue narratif.

Visuellement, plusieurs époques sont intéressantes. Le Néo Séoul du futur est particulièrement réussie. D’une manière générale, chaque époque est retranscrit visuellement (mais aussi au niveau de l’ambiance) de la meilleure des manières. Autre aspect positif, comme les acteurs jouent plusieurs rôles, on prend rapidement un malin plaisir a essayer de les retrouver dans chaque époques (c’est ce qui m’a fait tenir jusqu’au bout d’ailleurs). Malgré tout, rien ne rattrape l’histoire navrante qui nous est contée… Rien qui ne mérite vraiment d’investir 2h50 de votre temps.

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