Critique Ciné – Maléfique

Angelina Jolie dans le rôle de la méchante marraine de « la belle au bois dormant », cela pouvait paraître quelque peu saugrenu… Surtout que les adaptations « live » de film d’animation, c’est toujours un peu risqué. Sauf que le pari de Disney est cette fois plus que relevé.

Pourquoi ? Eh bien simplement parce que les équipes de Disney n’ont pas cédé à la tentation de simplement raconter la même histoire, mais plutôt se sont attelées à en faire une relecture. Et pas seulement en racontant l’origine de la vilaine marraine… Mais aussi en s’attardant sur sa relation avec la jeune princesse.

Je ne vais pas vous en dire plus sur l’histoire, car je ne veux pas en dévoiler trop. D’un point de vue visuel, le film est un régal, avec des effets très réussis. L’univers du film d’animation originel est bien reconnaissable, tout en restant suffisamment féerique. Et ce malgré des acteurs en chair et en os.

En parlant d’eux, j’ai particulièrement apprécié le jeu des actrices de ce film. Les trois fées, mais surtout Angelina Jolie qui campe une « Maléfique » pleine d’humour noir et qui dispose d’un réservoir de petites piques plutôt bien senties. La jeune Elle Fanning a complètement pris le pli de la princesse pleine d’insouciance et de candeur, avec un sourire particulièrement communicatif. Le roi Stefan est joué par Sharlto Copley (District 9, Elysium) qui tient le rôle plutôt correctement, mais sans vraiment d’épaisseur. En même temps, je ne suis pas sûr que le rôle en demande réellement plus. Le dernier personnage sympathique est celui de Diaval, que je vous laisserais découvrir, qui est joué par Sam Riley (Sur la route).

J’ai passé un bon moment devant ce film, plutôt court (1h37), qui est donc une belle relecture du grand classique Disney (et du conte d’origine par la force des choses) bien portée par de bons acteurs qui ne se prennent pour le coup pas trop au sérieux. Je vous le conseille !

Le BAC et le Brevet avec un peu de télé ?

On entend parler constamment ces temps-ci des « nouveaux usages » qu’Internet et les smartphones (mais aussi leurs cousines les tablettes) apportent à nos médias « traditionnels ».

Les idées fusent un peu dans tous les sens, les opérateurs gardant leur distance, ou parfois en faisant nettement trop. C’est un des grands anciens du camps des médias qui arrive avec une idée fraîche. Prenant enfin les équipements « modernes » pour ce qu’ils sont. A savoir de fantastiques outils pour apporter plus que le dernier épisode des “Anges” directement dans nos portables.

Le projet existe déjà depuis deux ans et se nomme CanalSat Campus. Il apporte cette année, en plus d’une chaîne éphémère thématique, une application sur smartphone et tablette qui permet de retrouver le contenu pertinent (classé par niveau de classe du collège au lycée) des différentes chaînes partenaires. Les abonnés CanalSat retrouveront plus de 1000 contenus (documentaires, téléfilms, résumés de cours, quizz, fiches de révisions, conseils méthodologiques…) tirés des chaînes et partenaires Discovery éducation, Planète, National Geographic, Histoire, L’Etudiant, Nomad éducation ou encore Pythagora. Mais aussi des contenus exclusifs réalisés avec des professeurs de l’éducation nationale sur les sujets nécessaires pour le passage du BAC ou du Brevet des collèges. Egalement on trouvera une web-série comique, « JP peut mieux faire » qui permettra aux élèves de souffler un petit peu entre deux sessions de révisions.

Mais l’application est également accessible aux non abonnés. Elle contient du coup moins de vidéos, mais la web-série, les vidéos avec les profs ainsi que les quizz et les fiches de cours seront bien présentes. .

Une belle initiative donc, plutôt en accord avec son époque. Evidemment, c’est toujours dommage que cette dernière nous vienne d’un fournisseur de contenus privé. Pour autant, cela ne peut que pousser le reste des acteurs de l’éducation à évoluer dans le bon sens.

Je vous laisse avec la bande annonce :

Un petit tour en Martinique

Hello !

Aujourd’hui, je partage avec vous quelques photos de mon séjour récent en Martinique. Il en manque encore quelques unes, notamment le fameux Jardin de Balata, mais je suis sur que vous ne m’en tiendrez pas rigueur !

Pour voir la totalité des photos, il suffit de cliquer sur cette jolie fleur d’hibiscus…

Hibiscus Blanc

Connaitre un peu mieux les Gardiens de la Galaxie

La sortie de la prochaine super production Marvel approche à grand pas, du coup, pourquoi ne pas prendre un peu de temps pour découvrir les héros de ce nouveau film. C’est vrai qu’a part quelques apparitions dans les séries animées Marvel à la télévision, ces héros sont plutôt méconnus en France.

On commence avec un petit résumé de ce que l’on sait pour le moment :

“LES GARDIENS DE LA GALAXIE, le nouveau film événement du studio Marvel, réalisé par James Gunn, sur une histoire de Nicole Perlman et James Gunn, nous entraîne dans l’espace. Il est interprété par Chris Pratt dans le rôle de Peter Quill alias Star-Lord, Zoe Saldana dans le rôle de Gamora, Dave Bautista (“Riddick”) dans le rôle de Drax le Destructeur, Vin Diesel pour la voix originale de Groot et Bradley Cooper pour celle de Rocket ; avec aussi Lee Pace, Michael Rooker, Karen Gillan, Djimon Hounsou, John C. Reilly, Glenn Close dans le rôle de Nova Prime Rael et Benicio del Toro dans celui du Collector.

Peter Quill est un aventurier traqué par tous les chasseurs de primes pour avoir volé un mystérieux globe convoité par le puissant Ronan, dont les agissements menacent l’univers tout entier. Lorsqu’il découvre le véritable pouvoir de ce globe et la menace qui pèse sur la galaxie, il conclut une alliance fragile avec quatre aliens disparates : Rocket, un raton laveur fin tireur, Groot, un humanoïde semblable à un arbre, l’énigmatique et mortelle Gamora, et Drax le Destructeur, qui ne rêve que de vengeance. En les ralliant à sa cause, il les convainc de livrer un ultime combat aussi désespéré soit-il pour sauver ce qui peut encore l’être…”

Attaquons nous à nos héros, on commence par le “chef” de cette équipe, à savoir PETER QUILL a.k.a Star-Lord :

Ensuite, le personnage emblématique de Rocket Raccoon, qui n’est pas un raton laveur, c’est juste qu’il est d’une race extra-terrestre qui ressemble à nos ratons laveurs :

Autre personnage très particulier, très “Ent” dans l’esprit, c’est Groot. Il n’a pas beaucoup de choses à dire, mais est diablement efficace :

L’argument sexy de l’équipe, c’est la très alienoïde Gamora. Très portée dans les comics sur les arts martiaux, elle est également dotée d’un pouvoir de régénération proche de celui de Wolverine :

Le dernier membre est plus complexe dans son origine… Il s’agit de Drax, le destructeur. Je ne sais pas encore quelle chemin à suivi Marvel pour ce personnage dans le film. A la base créé avec pour esprit un être humain et un corps taillé pour tuer Thanos, ce qui apparait ici n’y ressemble guère. Nous verrons donc dans le film !

Tout ceci est bel et bon, et j’ai hâte de découvrir la version “filmée” des aventures des Gardiens. Pour autant, ce sont tous des personnages très particuliers, avec des origines précises, on espère donc que Marvel ne fera pas trop de raccourcis !

On en reparle !

Quand on recompose Vivaldi

Il y a un moment que je n’avais pas parlé musique ici… Surtout si on me compare à mon ami et collègue NamuBedroom qui lui s’étale récemment un peu plus sur ce sujet. Personnellement, j’ai souvent du mal à exprimer ce que je peux ressentir lors de l’écoute d’un titre ou d’un album… Mais je suis tombé sur le dernier opus de Max Richter, et j’ai eu envie de le partager avec vous. Et le plus simple (en dehors de Facebook, Twitter et autres réseaux plus sociaux les uns que les autres) c’est encore ici.

Le monsieur n’est pas nouveau dans le monde de la musique. Il a fait ses armes à l‘université d’Édimbourg et à la Royal Academy of Music. Il s’est intéressé assez jeune à ce que pouvait apporter la musique électronique, et est généralement classé dans la catégorie « Musique Classique Minimaliste » (autant le dire de suite, ce n’est pas vraiment une catégorie très limpide). Il a également réalisé la bande originale du très bon « Valse avec Bachir » et un de ces morceaux a été utilisé pour le film « Shutter Island ».

L’album qui occupe mon top actuel, c’est son dernier, nommé « Recomposed by Max Richter : Vivaldi, the Four Seasons ». Il s’agit non pas d’une interprétation, ou d’un « remix » simple et sale des quatre saisons de Vivaldi, mais bien d’une recomposition de l’œuvre. Non pas que les morceaux de Vivaldi avait vieilli d’un pouce hein, mais disons que Max Richter (avec l’aide de David Hope, et du Konzerthaus Kammerorchester Berlin) arrive simplement à leur donner une patine moderne, en conservant bien entendu les passages les plus iconiques.

Le morceau qui m’a aiguillé ma curiosité, c’est celui-ci :

Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’une version profondément déconstruite de l’originale, mais qui arrive malgré tout à faire passer une émotion incroyable. Bien sur ce morceau n’est qu’un exemple, et comme chacun à sa saison préférée dans l’œuvre de Vivaldi, je ne doute pas qu’ici aussi, chacun aura son coup de cœur tout personnel. On oscille souvent entre une ambiance de musique de film et juste un morceau de classique enveloppant.

Bref, je vous invite vivement à découvrir cet album, qui me fait vibrer depuis que je l’ai entendu pour la première fois !

Title

Critique TV – Black Mirror

Il semblerait que la période soit propice à la production de série et de film incitant le spectateur à une réflexion sur notre rapport à la technologie. Un peu comme le dernier film de Spike Jonze, « Her ». Bref, j’ai eu l’occasion de découvrir (et oui, je suis parfois en retard sur la tendance) la série « Black mirror ».

Pour remettre tout cela à sa place, je souligne que cette série est dite « d’anthologie », un peu comme « Au deal du réel », « Twilight Zone », ou bien « Les contes de la crypte ». Il n’y a donc que le thème global de la série comme fil conducteur. Le thème, c’est notre rapport et notre dépendance face à la technologie et aux ordinateurs (sous toute leur forme). Chaque épisode, avec son histoire originale nous place devant une version exacerbée d’un de nos comportements face à la technologie.

En guise d’exemple, parlons du premier épisode de la première saison, « l’hymne national » qui prend comme point de départ l’enlèvement d’une princesse royale. En publiant une vidéo sur Youtube, le ravisseur fait une demande inattendue et humiliante au Premier Ministre britannique s’il veut revoir la victime vivante. Pour le coup, c’est notre fâcheuse habitude de réaction en troupeau qui est ici (entre autre) pointée du doigt.

En 2008, le créateur de « Black Mirror », Charlie Brooker, avait déjà produit la très sulfureuse et non moins « Dead Set », cette fois la en s’attaquant à la télé-réalité.

Je vous conseille donc vivement de regarder cette série anglaise, qui débarque ce soir (en deuxième partie de soirée) sur France 4.

Pic

Critique Ciné – States Of Grace

J’ai eu la chance, très en avance, de découvrir ce film, et comme d’habitude, j’ai procrastiné pour en écrire la critique. Du coup, je vous livre, le jour de la sortie, mon avis sur la question. On commence, comme d’habitude également, par le synopsis :

Sensible et déterminée, Grace est à la tête d’un foyer pour adolescents en difficulté. Parmi les jeunes membres de son équipe, diversement expérimentés, la solidarité et le bon esprit sont de mise. Jusqu’à l’arrivée soudaine d’une fille tourmentée qui ignore les règles du centre et renvoie Grace à sa propre adolescence… pas si lointaine.

A l’origine, il y avait un court… Son réalisateur, Destin Cretton, a décidé d’approfondir cette histoire. Ce faisant il réalise un film qui laisse, malgré cette impression tenace de chronique bien trop gentillette pour être honnête, un sale gout d’abandon. On passe par tous les états possibles devant son film. Pour autant, on ne tombe pas dans la simplicité ou le pire du film pathos.

Du côté des acteurs, je retiendrais évidemment la performance solaire d’une nouvelle venue, Brie Larson, qui arrive à faire passer beaucoup de chose juste par son corps et ses réactions aux stimuli extérieur. J’aime aussi son collègue/amant dans le film, joué lui par John Gallagher Jr. que vous avez peut-être déjà vu dans la merveilleuse série de Aaron Sorkin, The Newsroom.

Le seul regret est peut-être qu’à vouloir trop rentré dans le détail de tous ses personnages, on n’approfondi pas ceux qui sont réellement important. Du coup, on se dit que le passage du court au long n’est pas si simple. Malgré tout, je conseille ce film, juste, émouvant et parfois drôle, certainement une des révélations de cette année.

1249412

Un cycle Chaplin plutôt complet arrive sur TCM Cinéma

Il vas y avoir bientôt un peu plus de contenu “critique” ici. Après le cinéma, je vais être amené à traiter un peu plus le contenu qui arrive directement chez vous, sur votre TV. Que ce soit sur support physique, ou apporté par votre fournisseur Internet/Câble ou satellite. Bref… Pour commencer, je tenais à vous parler d’un cycle plutôt complet dédié au maitre (pour moi) du cinéma comique muet américain (ouf), Mr Charlie Chaplin !

On parle ici de plusieurs “Jeudi” de suite dédiés au maitre, et une journée complète (le dimanche 30 mars). Avec en point d’orgue le soir du dimanche, la diffusion du film Chaplin de Richard Attenborough, avec Robert Downey Jr. et Géraldine Chaplin.

Bref, si vous avez accès à cette chaine, je vous invite vivement à réserver votre journée du dimanche 30 et vos soirées des jeudi 6,13, 20, 27 mars.

Key-visual

Le programme du dimanche 30 mars :

  • 06.35 Une idylle aux champs (1919) – Court métrage de la First national
  • 07.15 Monsieur Verdoux (1947)
  • 09.15 Charlot et le masque de fer (1921) – Court métrage de la First national
  • 09.50 Le Cirque (1928)
  • 11.00 Le Pèlerin (1918) – Court métrage de la First national
  • 11.45 Un roi à New-York (1957)
  • 13.35 Une journée de plaisir (1919) – Court métrage de la First national
  • 14.05 La Ruée vers l’or (1942)
  • 15.15 Jour de paye (1922) – Court métrage de la First national
  • 15.40 Les Lumières de la ville (1931)
  • 17.05 Une vie de chien (1918) – Court métrage de la First national
  • 17.40 Les Feux de la rampe (1952)
  • 19.55 Charlot soldat (1918) – Court métrage de la First national
  • 20.40 Le Dictateur (1940)
  • 22.45 Chaplin (1992)

Critique Ciné – Captain America : Le soldat de l’hiver

La phase 2 MARVEL bat son plein depuis un petit moment déjà, et après THOR, et Iron Man 3, c’est au tour du Captain de refaire un petit tour au cinéma. Autant vous le dire de suite, j’ai été assez emballé par ce film… Mais avant de vous en dire plus, on commence par le synopsis :

Après les événements cataclysmiques de New York de The Avengers, Steve Rogers aka Captain America vit tranquillement à Washington, D.C. et essaye de s’adapter au monde moderne. Mais quand un collègue du S.H.I.E.L.D. est attaqué, Steve se retrouve impliqué dans un réseau d’intrigues qui met le monde en danger. S’associant à Black Widow, Captain America lutte pour dénoncer une conspiration grandissante, tout en repoussant des tueurs professionnels envoyés pour le faire taire. Quand l’étendue du plan maléfique est révélée, Captain America et Black Widow sollicite l’aide d’un nouvel allié, le Faucon. Cependant, ils se retrouvent bientôt face à un inattendu et redoutable ennemi – le Soldat de l’Hiver.

A la sortie du premier opus des aventures du Captain America, le potentiel casse gueule avait été relativement bien maitrisé par les studios MARVEL. C’est vrai qu’un film basé sur les aventures d’un super héros habillé avec un drapeau américain et qui se bat contre une organisation nazie et très occulte… Bon ok, le premier opus, qui était un peu chargé d’introduire le personnage en prévision des Avengers était tout de même plus réussi que le premier THOR. Bon… C’est assez difficile de vous parler de ce film sans en dévoiler un peu l’intrigue… Je signale toutefois que le personnage du Soldat de l’hiver est plutôt bien amené, et que malgré des dialogues assez pauvres, il a une belle présence à l’écran. Comme vous le savez surement, ce nouveau film du Cap est là pour introduire (un peu) Avengers – Age of Ultron. Je ne saurais dire sur ce point si c’est réussi, mais la scénette post générique devrait en satisfaire quelques-uns… D’ailleurs il y a moult clin d’œil à l’univers MARVEL pendant tout le film, mais pour ma part la mention d’un individu nommé « Stephen Strange » a suffi à faire mon bonheur. Évidemment cela ne veut rien dire quand à son apparition un jour sur nos écrans, mais bon, ça fait toujours plaisir !

Les acteurs principaux du film sont tous bien à l’aise. Robert Redford semble parfaitement à sa place, et son rôle est particulièrement mis en avant par le peu de présence à l’écran de Samuel L. Jackson. Chris Evans a quant à lui définitivement bien pris le rôle à son compte. La présence de Scarlett Johansson permet non seulement de rester ancré dans le S.H.I.E.L.D, mais aussi de permettre quelques échanges savoureux. Le nouveau membre, le Faucon, apporte un plus, car le personnage est assez proche des soucis Post guerre du Captain. On a hâte pour le coup de voir ce que cela donnera par la suite. Le truc anecdotique qui m’a le plus déçu ? Le pseudo méchant du début, censé être français et ancien membre de nos services secrets (la DGSE) qui parle avec un accent belge particulièrement prononcé… Messieurs de chez Disney et de chez MARVEL, s’il vous plait, il faut vraiment que vous arrêtiez avec les « vilains » français, ce n’est pas nécessaire.

J’ai eu la grande chance de voir le film en 2D (ce qui n’était pas prévu), et j’avoue qu’à la vue de certaines scènes d’actions, je ne peux m’empêcher de penser que ces dernières seront particulièrement insupportables en 3D. En dehors de cela, visuellement on est sur un niveau très proche de ce que l’on avait pu voir dans Avengers. Du très bon, qui permet à tout ce petit monde super héroïque d’évoluer comme il se doit. Ce film est donc une réussite, et est clairement meilleur que le premier opus, même si, avec le recul, MARVEL ne pouvait décemment pas faire mieux pour introduire le personnage du Captain. A voir donc, et bien sûr, il faudra rester jusqu’à la fin du générique !

486036