Critique TV – Black Mirror

Il semblerait que la période soit propice à la production de série et de film incitant le spectateur à une réflexion sur notre rapport à la technologie. Un peu comme le dernier film de Spike Jonze, « Her ». Bref, j’ai eu l’occasion de découvrir (et oui, je suis parfois en retard sur la tendance) la série « Black mirror ».

Pour remettre tout cela à sa place, je souligne que cette série est dite « d’anthologie », un peu comme « Au deal du réel », « Twilight Zone », ou bien « Les contes de la crypte ». Il n’y a donc que le thème global de la série comme fil conducteur. Le thème, c’est notre rapport et notre dépendance face à la technologie et aux ordinateurs (sous toute leur forme). Chaque épisode, avec son histoire originale nous place devant une version exacerbée d’un de nos comportements face à la technologie.

En guise d’exemple, parlons du premier épisode de la première saison, « l’hymne national » qui prend comme point de départ l’enlèvement d’une princesse royale. En publiant une vidéo sur Youtube, le ravisseur fait une demande inattendue et humiliante au Premier Ministre britannique s’il veut revoir la victime vivante. Pour le coup, c’est notre fâcheuse habitude de réaction en troupeau qui est ici (entre autre) pointée du doigt.

En 2008, le créateur de « Black Mirror », Charlie Brooker, avait déjà produit la très sulfureuse et non moins « Dead Set », cette fois la en s’attaquant à la télé-réalité.

Je vous conseille donc vivement de regarder cette série anglaise, qui débarque ce soir (en deuxième partie de soirée) sur France 4.

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