The Lone Ranger, La chevauchée fantastique de Johnny Depp

J’ai eu la chance, dans le cadre du Disney Social Club, de découvrir deux extraits d’une dizaine de minute de la prochaine co-production Disney/Bruckheimer, nommée The Lone Ranger. Avant de vous livrer ce que la vision de ces quelques 20 minutes de divertissement hollywoodien, un peu d’histoire… The Lone Ranger est un personnage de fiction, inventé aux US dans les années 30 pour une série radiophonique. Si le personnage est plutôt très peu connu chez nous, il est une véritable icône de la pop culture américaine. Du coup il existe déjà bon nombre d’adaptions à la télé, au cinéma, en comics, et même un vieux jeu vidéo sur NES.

Cette nouvelle adaptation sera donc réalisée pour le compte de Disney par Gore Verbinski (a qui l’on doit déjà les trois premiers Pirates des Caraïbes). Une grande partie de l’équipe des Pirates des Caraïbes travaille sur ce nouveau film. Voici déjà le synopsis :

Tonto, guerrier indien, raconte l’histoire méconnue qui a transformé John Reid, un ancien défenseur de la loi, en un justicier légendaire. Ces deux héros à part vont devoir apprendre à faire équipe pour affronter le pire de la cupidité et de la corruption.

Sans vouloir présager de la qualité finale du film, j’ai trouvé les deux extraits agréables. Evidemment, il n’y a rien de bien révolutionnaire, que ce soit dans la mise en scène ou dans l’action. Johnny Depp campe un personnage moins volubile que Jack Sparrow, mais tout de même très proche au niveau du jeu. Arnie Hammer en cowboy de la ville apprenant la dure vie de l’ouest est crédible, et le reste du casting est à l’avenant, avec Ruth Wilson, William Fichtner, Barry Pepper, James Badge Dale, Ruth Wilson, Tom Wilkinson et Helena Bonham Carter ! Je n’ai malgré tout pas pu m’empêcher, surtout à la vision de la bande annonce qui suit, de faire la comparaison avec Pirates des Caraïbes. Le cocktail semble le même, avec les poncifs habituels en terme de divertissement US… Avec le moins de sang possible. On est clairement chez Disney, et on le reste !

J’irais malgré tout avec plaisir voir ce film lors de sa sortie en salle chez nous, le 7 août 2013.

LoneRanger

Critique Ciné – Les Mondes de Ralph, 8bits for everyone ?

La semaine dernière, dans le cadre du Club 300 Allociné, j’ai eu le plaisir de découvrir en avant-première le nouveau Disney (non Pixar), réalisé par Rich Moore. Voici le Synopsis :

Dans une salle d’arcade, Ralph la casse est le héros mal aimé d’un jeu des années 80. Son rôle est simple : il casse tout ! Pourtant il ne rêve que d’une chose, être aimé de tous… Vanellope Van Schweetz quant à elle, évolue dans un jeu de course, fabriqué uniquement de sucreries. Son gros défaut : être une erreur de programme, ce qui lui vaut d’être interdite de course et rejetée de tous… Ces deux personnages n’auraient jamais dû se croiser… et pourtant, Ralph va bousculer les règles et voyager à travers les différents mondes de la salle d’arcade pour atteindre son but : prouver à tous qu’il peut devenir un héros… Ensemble, arriveront-ils à atteindre leurs rêves ?

Pour moi, qui suis tout de même un old school gamer, le pitch paraissait d’ors et déjà intéressant. En sortant du film, l’impression reste bonne. Ce nouveau Disney ne manque pas de rythme, ni d’humour…Si les clins d’œil aux antiques salles d’arcades (et à leurs jeux fétiches) ne parleront par forcément à tous le monde (les jeunes américains, qui disposent toujours d’un nombre de salles conséquents ne devraient pas avoir de soucis). Il faut avouer que le tout emballe plutôt joliment une histoire plutôt classique chez Disney. On a ici un anti héros, qui joue le rôle d’un méchant dans sa borne d’arcade, qui rêve de devenir un vrai héros. Et la traditionnelle princesse sera au rendez-vous également ! C’est simpliste, mais cela fonctionne, même auprès d’un public plus adulte.  L’habillage 8bit et old school peut par contre laisser sur le carreau pas mal de spectateurs, qui n’aurait pas la (sous) culture nécessaire… (Sous étant ici utilisés dans son sens américain, sub-culture). Le plus réussi selon moi, reste la manière dont le film dépeint la vie ordinaire (aka en dehors des heures d’ouvertures de la salle d’arcade) des héros des bornes d’arcade, qui passent d’un jeu à l’autre pour changer de cadre. J’y ai personnellement vu également une vraie réflexion sur le devenir des jeux une fois l’effet de « mode » passé. La disparition d’une vraie expression artistique, juste parce qu’on ne juge pas encore la création de jeu vidéo comme un véritable art.

S’il y a toujours une chose bien travaillé chez Disney, ce sont les méchants. Pour le coup, on a affaire à un méchant relativement retors. Sans vouloir dévoiler quoique ce soit de l’intrigue, je dirais simplement qu’il vous surprendra ! Il risque par contre de faire un peu peur aux plus jeunes spectateurs.Au niveau réalisation, Rich Moore ne prend pas vraiment de risques. Ici encore, c’est très classique, et on aurait apprécié peut être un peu plus de folies, surtout de la part d’un homme qui a travaillé sur de nombreux épisodes de Simpsons.

J’ai donc passé un très bon moment devant ce qui sera donc le Disney de noël. Les clins d’œil m’ont évidemment bien plu (surtout Q*bert !). La musique de Thomas Newman ne gâche rien non plus. Pour info, j’ai vu ce film en 2D et en VO, je ne saurais donc présager de la qualité de « l’effet 3D » ni du doublage français (généralement plutôt bon chez Disney).

Critique Ciné – Rebelle, Une rouquine au pays des scottish

Pixar est, comme vous le savez surement, une référence en matière d’animation. Evidemment, comme beaucoup, après le rachat par Disney, j’avais mes doutes… Comme par exemple de voir surgir une foule de suites sans saveurs. Pour le coup, ce n’est pour le moment pas le cas ! En attendant, nous voici avec une nouveauté, une histoire « originale ». Rebelle (Brave en version originale). On attaque avec le synopsis :

Depuis la nuit des temps, au cœur des terres sauvages et mystérieuses des Highlands d’Ecosse, récits de batailles épiques et légendes mythiques se transmettent de génération en génération. Merida, l’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor, a un problème… Elle est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir princesse ! Maniant l’arc comme personne, Merida refuse de se plier aux règles de la cour et défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de tous et particulièrement de sa mère. Dans sa quête de liberté, Merida va involontairement voir se réaliser un vœu bien malheureux et précipiter le royaume dans le chaos. Sa détermination va lui être cruciale pour déjouer cette terrible malédiction.

Bon, autant être clair de suite, ce n’est pas le meilleur Pixar. Il se place agréablement dans le Panthéon des films Pixar, pour moi au-dessus de Cars, mais clairement en dessous des autres productions Lassetter. Il s’agit d’ailleurs du premier film Pixar à avoir une femme comme personnage principal. Sans vouloir spoiler le thème du passage à l’âge adulte, et des responsabilités qui s’y rattache est encore au centre de ce Pixar ci. L’action est malgré tout omniprésente, et la musique celte et gaélique utilisée dans le film rythme tout ceci de la plus belle des manières. A défaut de m’identifier au personnage principal (en même temps, une jeune femme rousse et écossaise j’aurais eu du mal !), on prend plaisir à la voir se dépatouiller des situations dans lesquelles, comme souvent, elle s’est mise elle-même.

Le film tire aussi sa force d’une réalisation sans faille, et d’une musique signée Patrick Doyle, originaire lui aussi d’Écosse. La réalisation, toujours impeccable se ressent surtout dans les cheveux très « Rebelle » de Merida, l’héroïne du film. C’est la première fois que Pixar traite ce challenge, les précédentes héroïnes des studios ayant toujours eu les cheveux lisses. C’est d’ailleurs très réussi ! On retrouve ici la fameuse maxime de John Lasseter : “L’art défie la technologie. La technologie inspire l’art”.

Ce film ne détrône pas dans mon cœur mes Pixar préférés, mais il est nettement meilleur (toujours selon moi) que Up ou encore Cars (1 et 2).

Ce que j’ai aimé :
+ Encore une fois, une merveille pour le regard
+ La VO, sublime, avec de beaux accents écossais
+ Une histoire simple, mais profonde

Ce que je n’ai pas aimé :
– Scénario un peu court