Critique Ciné – Green Lantern, In brightest day, in blackest night… No evil shall escape my sight !

Un homme en costume vert, qui tire sa puissance d’une lanterne… Verte… C’est sûr que vu comme cela, le potentiel casse gueule de cette histoire est plutôt visible. C’est vrai que ce Green Lantern n’est certes pas le héros DC Comics le plus connu chez nous. Mais l’éditeur US n’allait pas non plus laisser entièrement le champ libre à son collègue de chez Marvel, qui avait bétonné son été avec pas moins de trois films… Bref… DC ne pouvait pas se permettre d’attendre la sortie du troisième opus de Batman. Voici le pitch de ce Green Lantern :

Dans un univers aussi vaste que mystérieux, une force aussi petite que puissante est en place depuis des siècles : des protecteurs de la paix et de la justice appelés Green Lantern Corps, une confrérie de guerriers qui a juré de maintenir l’ordre intergalactique, et dont chaque membre porte un anneau lui conférant des super-pouvoirs. Mais quand un ennemi du nom de Parallax menace de rompre l’équilibre entre les forces de l’univers, leur destin et celui de la Terre repose sur leur dernière recrue, le premier humain jamais choisi : Hal Jordan. Hal est un pilote d’essai talentueux et imprudent, mais les Green Lanterns ont un peu de respect pour les humains, qui n’ont jamais exploité les pouvoirs infinis de l’anneau auparavant. Hal est clairement la pièce manquante du puzzle et il possède, en plus de sa détermination et de sa volonté, une chose qu’aucun des autres membres n’a jamais eu : son humanité. Soutenu par son amour d’enfance, le pilote Carol Ferris, Hal doit rapidement maîtriser ses nouveaux pouvoirs et vaincre ses peurs, pour prouver qu’il n’est pas que la clé pour vaincre Parallax… mais peut-être le plus grand Green Lantern de tous les temps.

C’est Martin Campbell, à qui l’on doit les deux derniers Bond qui s’est collé à la réalisation, si le résultat est moins inspiré, c’est solide, et le film ne souffre pas de temps mort. Dommage par contre que le concept même du héros (construire des objets avec sa seule volonté) soit sous exploitée. La montée en puissance de ce nouveau héros est ponctuée de passage plus ou moins comique, comme par exemple celui qui essaye de désamorcer le côté casse gueule d’un super héros juste caché derrière un loup… Ryan Reynolds est fidèle à lui-même, et est peut-être un peu trop minet pour être crédible tout à fait. Blake Lively est toujours aussi jolie, même si son personnage est quelque peu laissée pour compte, et enfin Mark Strong est juste parfait en Sinestro (Vivement le deux du coup).Mais on rentre malgré tout assez bien dans cette histoire, véritable introduction à un univers bien plus vaste. Mais la suite est déjà programmée… Ce n’est pas réellement une surprise !
Ce que j’ai aimé :
+ Le costume version 2011 (et oui, même le loup !).
+ L’humour et la désinvolture du héros
+ L’acteur choisi pour Sinestro !

Ce que je n’ai pas aimé :
– Le méchant humain un peu limite…