De la nécessité du futile…

Si vous êtes aussi vieux que moi, vous vous souvenez peut être d’une phrase du premier Star Wars, qu’Obiwan Kenobi dit en sortant d’un coffre a marchandise sur le faucon millenium de Han solo :

Obiwan Kenobi : Qui est le plus fou des deux ? Le fou ? Ou le fou qui le suit ?

C’est une bonne question je trouve, sachant que la plupart du temps on se retrouve d’une manière ou d’une autre le “suiveur” de quelqu’un ! Oui oui je vous entends déjà vous plaindre… Qu’est-ce qui raconte celui-là ? Il ferait mieux d’écrire la suite d’Andreï au lieu de se poser des questions de ce genre !

Je signale tout de même que le simple fait d’avoir un téléphone portable (c’est l’exemple le plus facile) fait de vous un suiveur, car après tout, si les autres n’en avaient pas, en auriez-vous prix un ?

Cela me rappelle la folie des pagers (Tam Tam et autre Kobby) qui ont été grandement à la mode avant l’avènement des téléphones portables… Maintenant quel sera la prochaine étape ? Quels seront les nouveaux outils indispensables dont vous n’avez aucun besoin mais qui deviendront incontournables ? Seul l’avenir nous le dira !

De l’avantage d’avoir du temps…

Vous aussi je suis sur que vous aimeriez avoir du temps devant vous… Pour faire d’autre chose, des choses qui vous passionnent (ou pas encore, mais cela ne saurait tarder). Mais lorsque l’on a du temps, on se retrouve parfois avec un peu de honte…

Et oui, on fini par se dire que la chance que l’on a n’est pas honnête et que l’on devrais, au lieu de profiter de son temps, utiliser ce dernier pour faire quelque chose d’utile !

Mais alors vient la vraie question… Qu’est-ce qui est utile?

Quelques news

Aussi bizarre que cela puisse paraître, je peux vous assurer que je ne suis pas mort !

Et ce même si la lecture de ce blog pourrais bien vouloir dire le contraire ! Alors je viens vous réafirmer mon intention de continuer a publier ici, même si en ce moment je n’y arrive pas…

Ne me demandez pas pourquoi je ne saurais vous répondre, je suis assis la dans un des canapés de ma maison, avec en fond sonore la troisième partie de l’Equinoxe de Jean-michel Jarre, en même temps je réfléchis également a comment réaliser mon blog photo…

M’enfin rien de passionnant hein !

J’ai pas mal d’idée de site web en ce moment, mais en parallèle j’ai pas vraiment les sous pour me lancer dans des projets de ce genre, bref c’est pas la folie quoi.

Sinon côté nouveautés, je vous annonce que je suis depuis 3 jours l’heureux propriétaire d’un MacBook Pro et jusqu’à présent, même si je n’ai pas encore fait le tour de toute les possibilités de la chose, je pense que je vais prendre plaisir a m’occuper des sites et de mes photos dessus 🙂

Voilou pour les nouvelles !! A très vite !

la vie d’Andreï – Traond, part 2

…du sang… du sang partout…

Je suis dans la nacelle, il n’y a pas grand monde vu l’heure tardive, cela devrait donc se passer rapidement. En me dirigeant vers les cabines privatives, et donc vers ma proie, je ne peux m’empêcher de jeter un œil par-dessus le bastingage, vers la ville. Vu d’ici on dirait presque que la ville s’étend à l’infini, mais on distingue au loin les lueurs du port spatial, et son cortège incessant d’arrivées et de départs… Je n’ai pas encore eu l’occasion de visiter d’autres mondes, l’envie ne s’est jamais vraiment fait sentir, je suis curieux, comme tout un chacun de ce qui existe a l’extérieur… L’éternel besoin des hommes de voir ce qu’il y a au-delà de la montagne en quelque sorte. Mais hormis un séjour sur une plateforme militaire pour un contrat il y a quelques années, je n’ai jamais été plus loin.

Je suis à présent devant la porte menant au couloir des cabines privées, et je ne pense pas tomber sur qui que ce soit dans le couloir, de toute manière je porte les vêtements de la compagnie qui gère la flotte de dirigeable.

Après mon appui sur le sceau d’ouverture de la porte, je me retrouve presque au ralenti, je ressens que quelque chose vient d’exploser au dessous de nous, ou bien juste en dessous de moi, le dirigeable fait ce que l’on pourrait appelé une embardé, et je me retrouve au fond du couloir, je ne distingue plus grand-chose, mon premier réflexe est de sortir mon arme, et d’allumer la lampe qui y est accrochée… Le côté gauche du couloir n’est plus que flamme, et la porte de la cabine de ma cible est ouverte, une épaisse fumée s’en échappe. La chaleur est gênante, mais ne me bloque pas, hormis le bruit des flammes, il n’y a aucun bruit, je m’attends a entendre les sirènes des ptères de la garde de sécurité incendie d’ici peu. Je dois me servir de ce chaos pour terminer mon travail si tant est qu’il y est besoin de finir quelque chose. Me précipitant vers la porte de la cabine je me trouve nez à nez avec ce qui me semble être un homme, ma réflexion s’arrête là, car celui-ci me pousse violemment, et cours vers la sortie, ne pouvant le rattraper, et voulant en finir, je lâche un juron et je regarde dans la cabine…

Ma cible est morte, mais je ne m’attendais pas à cela, son sang macule la plupart des meubles de la pièce, et son corps est dans un angle qui n’est pas naturel. Les alarmes des ptères me débloque de ce spectacle macabre, et je me rappelle qu’il est tant de fuir, rangeant mon arme, je sors sur le pont. Deux ptères sont effectivement sur notre flan gauche, ils tentent d’éteindre le feu, je localise une partie de l’équipage qui se trouve sur bord droit du pont, je les rejoints donc, profitant de la cohue pour me glisser dans une des chaloupes de secours…

Une fois au sol, je m’extirpe sans problèmes du groupe, retire les vêtements de la compagnie, et me faufile, dans le chaos qu’a générer l’attentat, dans les ruelles du souk…

Les années passent et se ressemblent…

Aujourd’hui j’ai 32 ans, et si je ne m’étonne plus que personne ne me le souhaite, je sens en moi malgré tout une rancoeur naître de ce fait. Oh je sais bien que j’ai une part de responsabilité la dedans, mais on ne m’a jamais organisé de fête, on n’a jamais voulu marquer le coup pour mes 30 ans par exemple.
Je sais bien que je devrais pas être haineux contre tout le monde pour cela, mais c’est plus fort que moi…
Sinon, la suite d’Andreï sera en ligne ce WE, je vais essayer de continuer a mettre des photos en ligne, et je dois finaliser mon blog photo, qui contiendra donc une photo originale par jour, pour me forcer à prendre des photos…
Valoup 🙂 @++

la vie d’Andreï, Ou suis je ?

En fait, tout a merdé… Je pensais que, comme d’habitude, tout allait se passer comme une gondole sur le fleuve Urbis (fleuve qui coupe en deux la ville, et qui sert majoritairement pour l’évacuation des eaux usées, mais également pour faire sortir de la ville toute cette eau qui tombe dessus… Cela fait le bonheur des pècheurs, des vendeurs de conditionneur d’éléments, mais également des politiciens, qui peuvent noyer (littéralement) leurs frais de fonctionnement gigantesque dans le maintien en état de la ville.
La ville de Traond est née de la rencontre de deux anciennes villes frontalières, qui depuis des lustres se faisaient la guerre ou en temps de paix gagnaient un argent fou en s’échangeant diverses denrées (alimentaires ou non). La dernière guerre entre les deux seuls états restant sur la planète avait fait tellement de mort, et de dégâts à l’écosystème que l’équilibre avait été rompu… Les océans sont chauds en permanence, et l’évaporation qui s’en suit, a créé ce temps lourd en permanence, qui passe de la bruine à la cataracte d’eau sans jamais s’arrêter.  Avant de vous raconter pourquoi tout a merdé, il serait peut être temps que je vous raconte un peu dans quel monde je vis.

La guerre opposait donc le royaume de Taran (ancienne Confédération unie du bloc nord, ou CUBN) au royaume de Serven (ancienne Union des états sudiste libre, ou UESL), le conflit avait duré tellement qu’a la fon on se demandait bien ce qui avait pu le provoquer, et c’est donc que tout naturellement, après s’être joyeusement mis sur la figure pendant presque 2 siècles les deux « états » décidèrent de mettre au fin au conflit. D’une part pour essayer de sauver ce qui pouvait être sauvé, et d’autre part pour enfin essayer de construire un avenir meilleur pour la planète. Le plus stupéfiant dans tout cela, c’est que personne n’aurait pu prévoir ce qui allait arriver par la suite.
L’évolution de notre race nous avait déjà permis d’aller nous promener dans notre environnement planétaire proche, la guerre nous avait fait abandonner les différentes colonies que nous avions pu installer. Les gouvernements des deux blocs avait préférer en finir avec leurs voisins avant de lever à nouveau les yeux vers le ciel… D’autres par contre, nous observait depuis la haut… Et la création d’un gouvernement unifié sur toute la planète nous avait, apparemment, permis d’accèder au droit sublime de devenir membre du Dominion…
Je ne sais pas grand-chose du Dominion, a part ce que j’ai pu en lire sur des manuels interactifs que l’on trouve partout dans Traond. Il s’agit d’une confédération de systèmes planétaire, qui compte 647 membres, dont 287 disposent d’une voix a l’Assemblée et un système planétaire dit « pupille ». 
Nous sommes donc membre non votant et pupille d’un peuple qui est censé nous tenir la main, et nous fournir ce qu’il nous manque tant politiquement que scientifiquement afin que nous apportions notre contribution au bon fonctionnement du Dominion et ainsi de suite…
Le peuple en question, ce sont les Nusiens, et si ils nous ont beaucoup donné depuis qu’ils sont ici, maintenant il semblerait qu’ils veulent beaucoup de nous…