Jack Barron et l’éternité – Norman Spinrad

C’est une première, mais j’ai décidé de partager avec vous mes lectures, du coup on commence par un morceau de la SF américaine, Norman Spinrad.
Je vous laisse avec la 4ème de Couv’ :

Jack Barron est une icône de la télévision, un redresseur de torts moderne pour cent millions de gogos accros à leur écran tous les mercredis soir. Pour l’irrésistible présentateur, malgré la corruption, la pauvreté et la ségrégation, c’est le business qui compte avant tout… jusqu’à ce qu’il heurte de front les intérêts du tout-puissant Benedict Howards. Commence alors le feuilleton en direct d’un combat sans merci entre le pouvoir de l’argent et de la politique, et celui des médias. Mais la lutte peut-elle être équitable lorsque l’immortalité elle-même fait pencher la balance ?

Il y a bien des auteurs de SF qui se sont interressés à la question du prolongement de la vie humaine… Si courte, si précaire. Bien entendu, la plupart essayent trop souvent de nous noyer sous un “Techno babil” digne de Star Trek. Ici malgré que le texte soit de 1969, l’explication est plausible et reste cohérente. Bien entendu, le texte est bien trop ancré dans son époque, avec de la drogue partout, des femmes sans cervelles et aux cuisses légères, juste bonnes à maintenir droit dans leurs bottes des hommes tout puissant et à la limite du dieu vivant. Et du sexe, partout, parfois suggéré, parfois clairement expliqué par le menu. Mais cela reste parfaitement lisible, même si parfois, les phrases sont un peu longues.

On m’avait offert ce livre (et deux autres de Spinrad) à mon anniversaire, et je suis bien content d’avoir découvert ce morceau de SF que je ne connaissais que de nom. Je vais tout de même laisser un peu de temps avant d’attaquer les autres, histoire de faire un break avec une lecture ancrée dans une période temporelle plus actuelle.