Living Daylights

Il n’est toujours pas facile pour moi de me lever sans H. a mes côtés, je me rends compte que je dois avoir une part de responsabilité dans tout cela, mais j’ai toujours aussi tout fait pour qu’elle soit heureuse… Mais de son côté elle croit qu’elle n’est restée avec moi que parce qu’elle pensait qu’il n’y avait que moi pour l’aimer… Tu verras ma chère que tu trouveras des gars pour t’aimer, mais jamais comme moi je t’ai aimé…

You must have been a beautiful baby, You must have been a wonderful child

Non wanted Freedom

Je suis toujours tenaillé par les souvenirs de ma vie d’avant, elle tourne dans ma tête et revient régulièrement. J’arrive, c’est vrai, de mieux en mieux a lutter contre cet état de fait, mais j’avoue que je suis toujours aussi triste de l’issue de cette histoire. Je ne dirais pas que je garde espoir, mais malgré tout je souffre de tout cela, profondément…

What we’ve got here is failure to communicate.

Somewhere I belong

Qu’il est difficile de trouver sa petite place dans ce monde, je remonte la pente et m’interroge sur moi, je me demande qui je suis, qui je veux être, ce que je veux (la de suite je cracherais pas sur un truc a manger d’ailleurs). Ce qui est triste avec ces interrogations, c’est qu’elle non réellement de fin que dans la tombe, lorsque les autres, ceux que vous croyez vos amis vont disserter sur vous, vous critiquer (ou non), vous trouver des circonstances atténuantes (ou non). Maintenant que je recommence a vivre, quel intérêt dois je trouver dans cette vie “normale”…

J’ai envie de profiter de la vie, peut être est-ce un peu tard, peut être que c’est déjà foutu, j’ai entendu hier une personne dire que dans un couple il y 4 paliers (3 ans, 5 ans, 10 ans et 15 ans) étant donné que mon couple s’est terminé a 5 ans, c’était peut être écrit… Cela a quelque chose de rassurant de se dire que le destin contrôlait tout cela de ses mains agiles et torturées. Je dois garder ma part d’ombre et devenir ce que j’ai toujours voulu être… Moi.

cause you know sometimes words have two meanings

Sometimes I wonder

On entend souvent les gens deviser sur l’avenir, les projets, les enfants, leurs études… Mais est ce le seul but d’une vie ? Procréer (dieu m’en préserve), faire en sorte de s’améliorer au travers de ses enfants ? Ou alors est ce que la vie n’est pas juste de faire le mieux possible avec les outils que l’on a eu a la naissance, léguer pour ma part par une famille ultra conservatrice, qui n’a jamais su faire progresser son fils qu’en le transformant en autre chose, un simulacre d’adulte…

Un simulacre d’adulte… Plus près de l’adolescent avec argent et voiture que du lycéen avec scooter. Peut être est ce l’explication qu’il faut retenir, ou pas. J’ai une addiction, pas de celle que l’on crie sur les toits, car on a trop peur de souffrir et de faire souffrir les autres pour rien. Parfois je m’interroge sur ce que serait ma vie si tout ce qui est caché et refoulé au fond de moi était révélé, mais je ne le saurais jamais, je vis ma vie en me cachant, ma survie en dépend…

Live free or Die Hard

Needs, and Needs…

C’est tous les jours pareils, un besoin me tenaille, une envie qui ne peut être assouvi, ou si, mais certainement au prix de ma liberté… Qu’est ce que je peux y faire ? Dois-je céder ? Dois-je chercher un moyen de faire taire le bruit constant du besoin qui sonne à mes oreilles ? En écho a mon besoin répond le besoin d’un autre, qui si il n’existe pas réellement me rend l’appareil, ce n’est pas réellement le même besoin qui le tenaille, mais son histoire fait définitivement écho à la mienne. Come away with me in the night

Dust in the wind, all we have is dust in the wind

Come on ! Does it have to be fun ?

C’était un dimanche pluvieux, un de ceux que l’on aimerait voir moins souvent, un dimanche a passer sous la couette en quelque sorte… Malgré moi j’ai du faire le ménage une grande partie de la journée, i’m cleanin’ out my closet, je dis malgré moi, mais bon il fallait bien au bout d’un moment que cela soit fait. J’ai été faire un tour dans Paris, je cherche toujours mon sujet pour le concours PhotoSoc, j’ai laissé tomber pour le WEC de chez Lense, le tryptique cela ne m’inspire pas décidément, j’ai été boire un café chez Starbucks, devisé quelques minutes avec la serveuse, obtenu un numéro de tel (ce n’est pas si mal pour un convalescent du cœur…), je ne sais pas si je l’appellerais, j’ai encore un peu de mal à me voir avec quelqu’un… Même pour juste un moment… Ou peut être que je ne veux plus de moment, que je ne veux que le tout, la vie, la passion et les projets ? Aurais-je vieilli ? Non je veux toujours autant m’amuser, j’ai peut être juste un peu perdu le fil de ma vie…

C’est un lundi pluvieux, un de ceux que l’on aime presque passer au boulot… Comme disais Mel Gibson dans What Women Wants, j’ai besoin d’un bon Frank (Sinatra), limite triste, mais plein d’espoir tout de même…

I’m like an ocean wave that’s bumped on the shore

Why I Hate Paris…

…tout ce que je vois quand je me regarde dans la glace c’est une personne que je ne voulais pas être. C’est comme ça que je reprends ? Attends un peu ! Aurais je regardé ma vie passer sans y prêter attention ? Peut être bien, si ce n’est que toute ces conneries me rendent presque malade…

Maintenant quoi ? Un nouveau départ ? Non. De nouvelles conquêtes ? Non. Une nouvelle vie ? Avec de nouvelles déceptions toutes neuves ? Une espèce de chemin bordé de putain de sapin ? J’en sais rien, et je pense pas pouvoir trouver ça tout seul, c’est certain… Maintenant je suis à le fenêtre de ma propre vie, est ce que je veux remonter sur le bateau, ou est ce que je veux le laisser sombrer comme la coquille de noix que ma vie a toujours été ?

Il suffit de regarder les photos assez chiantes que mon APN a produit depuis ces quelques années pour comprendre qu’il est temps de me décrasser sévère… Un peu social dans ma vie, sans passer par la case Facebook, MySpace et autre fausses vie sociale 2.0, un peu de partage sans questions, peut être un ou deux enfants ?

Les doutes ce n’est plus pour moi, les râteaux seront certes nombreux, mais je me promet de vous en tenir informer, si toutefois quelqu’un lis mes états d’âmes…

“God, I hate Paris…”