De bien belles photos…

Dimanche, avec ma chère S., après avoir commencé notre après midi dans une foire médiévale bien sous exploitée, nous avons été (sous son impulsion d’ailleurs) voir l”exposition photo du Figaro… Qu’est ce qu’il y a de plus malsain pour un photographe, si ce n’est de faire la photo de sa carrière avec le sujet le plus horrible qui soit ? Quand on se promène dans le temps avec ces photos on se rend compte que notre civilisation, notre mode de vie n’est pas exempt de défaut, et que nous avons la fâcheuse tendance à écraser les autres cultures…

Qu’est ce qui nous pousse, en tant que créature sur cette terre, a déployer des efforts considérables dans le seul but de nous détruire ou de nous faire du mal… Comment d’un côté peut on être horrifié de ce qui peut se passer au Liban, et en même temps fermer les yeux sur le fait que les armes utilisées sont produites chez nous ? Serait ce l’ultime but de tout ceci ? Faire de l’argent sur le dos des autres, les regarder s’entretuer, offrir des prix au gens qui font la plus belle photo de l’horreur ?

Comment peut on souhaiter rajouter une vie de plus sur cette terre ? Comment peut on vouloir lancer dans le monde tel qu’il est aujourd’hui une créature misérable de plus ? Oh oui je vous entends déjà dire que dans nos contrées un enfant sera toujours mieux loti qu’un autre… Mais si on continue à avoir cette vue étriquée du monde, si on continue à faire les choses sans tenir compte de leurs effets globaux, on continuera notre chemin qui nous amène, à très grande vitesse, dans le mur… Alors non, franchement non, pourquoi est ce que je ferais ça à un enfant ? Je préfère vivre ma vie, sauver ce qu’il est faisable de sauver, pour moi, pour elle et pour ceux que j’aime.

Ben dis donc

Un arrêt de bus dans un arrondissement parisien.

L: …vous vous rendez compte que si ça continu comme ça on va devenir un pays pauvre ?
G: Parce que tu penses vraiment que le fait de payer plus cher notre bouffe et notre carburant dépend de notre économie ?
F: C’est pas faux ça, on subi comme toute la planète les résultats de notre logique de civilisation…
L: En fait tu sous entends qu’on est tous responsable ?
F: Je sous entends rien, je l’affirme…
L: …

Pilote

Un coin de table, dans un bistrot sans nom, lui même situé dans un quartier sans âme…

P: Salut, ça va ?
F: Ouaip et toi ?
P: Oui ça va. Au fait, pourquoi un dialogue ?
F: Pas de raisons particulières. Il en faut une ?
P: Ben je suppose que oui, si tu vas quelque part…
F: Pas plus loin que la ou ça me mènera…
P: Tu peux faire plus sibyllin comme réponse ?
F: J’imagine que oui. Mais ça iras pour cette fois non ?
P: Si tu le dis…

Post atomic chill

Il y a quelques temps de cela j’étais presque sur de ne plus recroiser le bonheur, j’étais la (et las), assis au bord de la route, a l’endroit exact ou on m’avait laissé (ou la ou je voulais bien être vu le peu de volonté que je mettais à m’en sortir).

Il y a des moments dans une vie ou quand on regarde en arrière on se rend compte que l’on n’a pas fait grand chose, que l’on attend quelque chose ou quelqu’un (Attention exagération) pour justifier en quelque sorte son existence…

A la femme que j’aime, et qui je le crois est cette personne pour moi, je dirais : “Regarde dans mes yeux, tu y trouveras ce que je peux t’offrir, mais également tout ce que tu voudras y apporter”, je rajouterais également : “Mon addiction a trouvé son traitement, et c’est toi…”